 C'est en mars 1882 qu'un habitat préhistorique fut découvert sur le territoire de notre commune. Cette découverte fit grand bruit, car aucune grotte ou caverne naturelle ayant servi de refuge à l'homme n'avait jamais encore été signalée dans notre région.Ainsi donc, des êtres humains avaient élu domicile dans une cavité située sur l'une des pentes verdoyantes de la vallée de l'Auzonnet deux mille ans avant notre ère. Les Romains ont laissé à Saint-Jean des traces irrécusables de leur passage. Dans l'antique église, la plus ancienne de la vallée de l'Auzonnet, se trouve une pierre scellée dans le choeur sur laquelle on peut lire une inscription en latin qui mentionne que le labarum-étendard impérial - fut solennellement reçu et abrité lors du passage des légions romaines. En 1384, Saint-Jean-de-Valériscles était appelé: Locus de Sancto-Johanne de Valériscle. Les armoiries de Saint-Jean-de-Valériscles sont: "De Sinople, à trois oignons renversés d'argent, posés deux et un". Résidence de la famille des Budos, le château du Barry, abrita de 1471 à 1778 les descendants du seigneur de Portes. Henri de Budos devint baron de Saint-Jean le 7 septembre 1613 puis marquis de Portes. Il repose en l'église de Saint-Jean aux côté de son épouse la marquise Péronne de la Forest. Avant et pendant le XIX ème siècle, comme tous les villages cévenols, Saint-Jean vivait de la soie et de l'agriculture : oliveraies, châtaigneraies, culture de l'oignon ( cèbe ) et d'un peu de vigne. La vie économique de notre village fut axée pendant le XIX ème siècle et la moitié du XX ème autour de l'exploitation charbonnière. ( arrêt des exploitations vers les années 50 ) . La nature ayant repris ses droits depuis quelques années, les Saint-Jeannais ont décidé de donner un nouveau souffle de vie à leur village, les maisons sont restaurées, des associations sportives, socioculturelles voient le jour, un camping municipal avec plan d'eau et piscine fonctionne depuis 1982, une coopérative oléïcole est née. |
